Vous êtes enceinte ? Bravo ! Toutes les mamans centenaires vous envient puisque vous bénéficiez du congé de maternité vieux d’un siècle !
Zoom sur les types de vacances congés auxquels vous pouvez prétendre.
Le congé de maternité tradi
Ouf enfin, vous n’en pouviez plus des trajets et de votre bureau ! On est tellement mieux à flemmarder dans sa méridienne devant les Maternelles…
Car, oui en tant que salariée, vous avez droit à un congé mat’ d’une durée modulable selon le nombre d’enfants dans votre ventre ou encore à charge. Ce congé se scinde en deux périodes modulables : le congé prénatal et le congé postnatal. Si vous êtes vraiment mal ou que vous voulez du rab’, négociez avec votre gynéco un congé pathologique prénatal permettant de partir plus tôt en congés (7 femmes sur 10 l’obtiennent, alors que 20% des grossesses le « méritent » véritablement).
Depuis juin 2014, tous les trimestres de maternité y compris adoptifs sont considérés pour le calcul de la retraite. In fine, la durée totale peut alors aller de 16 à 46 semaines avec une période légale obligatoire de 8 semaines, dont 6 semaines après l’accouchement. Il y en quand même qui bossent avant ! Chapeau bas Mesdames !
Le congé de paternité pour ceux qui assument
Crée en 2002, ce congé inspiré des pays de la reine des neiges attribue 11 jours calendaires et reportables (18 jours en cas de naissances multiples) au père de bébé. Même les papas chômeurs et stagiaires y ont droit. Quelle générosité ! Au préalable, le futur heureux papa doit avertir son employeur au moins un mois avant la date envisagée (en précisant la date de retour). Attention cependant ! Ses contrat et salaire sont suspendus (faut pas pousser quand même !) mais le père perçoit quand même des IJSS au même titre que la femme enceinte.
Le congé d’adoption
Ici encore, tout salarié accueillant un enfant a le droit à un congé d’adoption peu importe son type de contrat et durée dans l’entreprise. Plus vous avez adopté d’enfants ou avez déjà d’enfants à charge, plus votre congé sera long. Grosso modo, comptez 10 semaines pour une adoption « simple » et 22 semaines en cas d’adoptions multiples, façon couple Brandgelina. Votre hiérarchie doit accepter ce congé, mais doit être avertie via une lettre recommandée avec accusé de réception.
Le congé parental d’éducation pour les nuls(es)
Encore un ? Salariée, votre boss ne peut vous le refuser, alors tant pis pour lui ! D’une durée d’un an et renouvelable, il peut être à temps plein ou partiel avec une suspension de votre contrat de travail. Depuis 2006, il faut savoir qu’existe un nouveau type de congé parental : le complément optionnel de libre choix de prestation du jeune enfant (PAJE). Valable 1 an, il peut être partagé entre les deux parents mais ne s’applique qu’au troisième enfant. Il vous faudra justifier d’un an d’ancienneté, mais si vous ne les avez pas, vous pouvez tout de même demander un congé pour élever un enfant, en démissionnant avec une priorité de réembauche. Mieux vaut être sûre de soi et de son employeur !
Petite question personnelle : votre congé « idéal », il durerait combien de temps ?
Chez les people (une source très instructive), il peut aller de neuf mois (Melissa Theuriau) à cinq jours (Rachida Dati) ! Congé allongé ou raccourci, que vous le voulez ou non, bientôt vous n’aurez plus de temps pour rien, alors PROFITEZ et REPOSEZ-VOUS avant l’arrivée fanfaronnante de votre adorable nouveau-né !
Et rassurez-vous, d’autres congés existent même après la naissance de votre loulou : congé pour enfant malade (quand il aura la varicelle…) ou encore congé de présence parentale pour enfant malade. Si vous pensiez en faire trop au travail, le boulot, le vrai, ne fait que commencer !
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